L’univers du chanvre et du cannabis vous intéresse ? Dans cet article, nous allons évoquer un sujet particulier : celui des effets du THCP. En effet, la consommation de tétrahydrocannabiphorol suppose une série d’actions et de réactions. Qu’il s’agisse d’effets supposés ou d’effets « indésirables », vous repartirez de cette lecture, avec absolument toutes les informations nécessaires.
Le THCP, qu’est-ce que c’est ?
Le THCP (tétrahydrocannabiphorol) est une molécule naturelle, qu’on retrouve en infime quantité dans la plante de cannabis. Cette molécule (également appelée cannabinoïde) a été découverte dans les années 1940, par le chimiste américain, Roger Adams.
Concrètement, comment le THCP fonctionne-t-il ? Ce cannabinoïde se divise en deux parties, le 9 S THCP et le 9 R THCP :
- Le 9 R THCP est un agoniste des récepteurs cannabinoïdes CB1. Il a une action psychoactive.
- Le 9 S THCP est un antagoniste des récepteurs CB1. Il atténue l’action du 9 R THCP.
Quels sont les effets supposés du THCP ?
Le THCP est une molécule relativement proche du THC (tétrahydrocannabinol), au niveau des effets observés. Si, à l’heure où sont écrites ces lignes, le nombre d’études sur le sujet manque, il apparaît à travers les premiers retours et les premières observations que le THCP a une multitude d’effets.
L’un des quelques effets qui seraient le plus souvent observés serait celui d’une action relaxante. En effet, la consommation de THCP pourrait agir sur les récepteurs et les hormones directement responsables des sensations de stress et d’anxiété, comme le cortisol ou la sérotonine.
Mais le THCP pourrait également agir sur les douleurs et les inflammations. Le tétrahydrocannabiphoroll agirait comme un antalgique et permettrait aux personnes souffrantes de maladies, comme Parkinson ou la Sclérose en Plaques, de retrouver mobilité et motricité.
Pour rappel, le THCP se situe actuellement dans une zone grise. Les législateurs n’ont pas encore étudié le sujet. Par définition, ce qui n’est pas illégal est donc autorisé. Pour autant, nous restons au fait des évolutions législatives. Dans le besoin, nous n’hésiterons pas à adapter notre offre.
Des risques d’effets secondaires
La consommation de THCP pourrait également avoir quelques effets secondaires. Comme avec le THC, la consommation de tétrahydrocannabiphorol pourrait entraîner des fringales (envie de manger), les yeux rouges ou encore la bouche pâteuse en plus d’une sensation d’ivresse. Des effets qui restent passagers.
Quid de l’accoutumance ? Aujourd’hui, aucune étude n’a encore démontré que la consommation de THCP présente un risque d’accoutumance. Enfin, le THCP peut supposer l’interaction médicamenteuse. On vous invite, de fait, à évoquer le sujet de la consommation de chanvre, CBD et THCP auprès de votre médecin traitant.
Ainsi, le THCP peut agir de différentes manières sur l’organisme. Qu’il s’agisse d’effets « positifs » ou « négatifs », le tétrahydrocannabiphoroll est une molécule qui ne laissera personne insensible, même si ces actions et leur impact varient grandement d’une personne à une autre, selon leurs habitudes et les quantités consommées.
Quelle quantité de THCP consommer ?
Il n’existe pas de « bonne quantité » de THCP à consommer. Finalement, les effets du THCP vont, dans tous les cas, se faire ressentir. Naturellement, ces effets seront plus ou moins importants, en fonction de :
- La quantité de THCP consommé ;
- La qualité même du produit ;
- Vos habitudes de consommation.
Les doses de consommation de THCP évoluent en fonction :
- Du profil consommateur (âge, sexe) ;
- De la condition physique (taille, poids) ;
- Des problématiques ciblées (effets attendus, causes de l’utilisation, etc.).
De manière générale, on recommande de débuter par de faibles doses de THCP, afin d’en jauger les effets. Vous pourrez ensuite augmenter ou diminuer les doses consommées, en fonction de votre ressenti.
Quelle méthode de consommation la plus efficace pour les effets du THCP ?
Le nombre de produits THCP sur le marché est en constante augmentation et, bien évidemment, on ne consomme pas une huile THCP comme on consommerait une fleur ou une infusion. D’ailleurs, il n’existe pas de méthode de consommation idéale pour profiter des effets supposés du THCP.
Toutefois, voici celles qui sont généralement admises :
- Pour l’huile THCP : la consommation par voie sublinguale. Il suffit de déposer quelques gouttes de son huile THCP directement sous sa langue. L’huile est ensuite absorbée par les muqueuses buccales. Les effets du THCP mettent alors 5 à 15 minutes avant de se faire ressentir.
- Pour la fleur THCP : la méthode d’administration la plus recommandée dès lors que l’on évoque la question des fleurs THCP, c’est la vaporisation. Cette méthode consiste à déposer sa fleur directement dans un vaporisateur et à vapoter. La fumée qui en ressort est composée à 95 % de cannabinoïdes et n’est donc absolument pas nocive pour les poumons. Cette méthode est également adaptée pour la résine THCP.
- Les bonbons THCP : ils se prennent par ingestion, directement par voie orale. Les effets mettent un peu plus de temps à se dévoiler, puisque le foie doit décomposer le cannabinoïde. Enfin, en ce qui concerne la vape THCP, ces dernières se prennent par inhalation, comme avec une vapoteuse classique. Un produit simple à utiliser et surtout, très discret.
Dans tous les cas, la consommation de THCP est :
- Interdite aux mineurs âgés de moins de 18 ans ;
- Fortement déconseillées aux femmes enceintes.
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Les 3 points à retenir sur les effets du THCP
- Le THCP aurait des effets relativement proches de ceux du THC ;
- La consommation de THCP est à privilégier de manière graduelle, en débutant avec de faibles doses que vous pourrez augmenter en fonction des ressentis ;
- La consommation et les effets THCP sont interdits aux mineurs de -18 ans et non recommandés aux femmes enceintes.